Christine Lafrenière

Thérapeute en relation d'aide complémentaire

Qu’est-ce qu’une émotion?

25 septembre 2023

Les émotions sont des réactions complexes qui engagent à la fois le corps et l’esprit.

Ces réactions incluent un état mental subjectif, tel que la colère, l’anxiété ou l’amour, une impulsion à agir, tel que fuir ou attaquer, que cela soit exprimé ouvertement ou non, et de profond changement dans le corps, tel qu’une augmentation du rythme cardiaque ou de la pression sanguine. 

Certains de ces changements corporels préparent à des actions d’adaptation soutenues. D’autres – tels que les postures, les gestes et les expressions faciales – communiquent aux autres ce que nous ressentons ou ce que nous voulons que les autres croient que nous ressentons.

L’émotion exprime un drame de la vie personnelle, associé au sort des personnes, des valeurs et des idées qui leur tiennent à cœur, ainsi que les croyances envers elles-mêmes et envers le monde dans lequel elles vivent. Elle est déclenchée par une évaluation de la signification personnelle du sens de ce qui se produit dans la situation. La trame dramatique varie d’une émotion à l’autre, chaque émotion ayant sa propre histoire.

Traduit librement de Lazarus et Lazarus, p. 151

Quel sont les 4 types de déclencheurs émotionnels?

L’échelle des Émotions

L’émotion exprime un drame de la vie personnelle, associé au sort des personnes, des valeurs et des idées qui leur tiennent à cœur ainsi qu’avec leurs croyances envers elles- mêmes et envers le monde où elles vivent. Elle est déclenchée par une évaluation de la signification personnelle du sens de ce qui se produit dans la situation. La trame dramatique varie d’une émotion à l’autre, chaque émotion ayant sa propre histoire.

Quel sont les 6 émotions de base ?

Définition des émotions de base

Peur :

La peur est également associée à la perception d’une menace à notre sécurité personnelle et à notre identité. Elle porte toutefois sur une situation spécifique : Un danger concret et soudain pour notre bien-être physique.

  • Angoisse
  • Embarras
  • Insécurité
  • Phobie
  • Panique
  • Anxiété
  • Gêné
  • Méfiance 
  • Tourment
  • Impuissance
  • Doute
  • Inquiétude
  • Crainte
  • Timidité
  • Affolement

Colère :

Le déclencheur de la colère est la perception d’une situation comme dévalorisante ou menaçante pour soi ou les siens, à l’encontre de nos idées, de nos croyances et de nos valeurs. Le but de la colère est de se défendre contre cette menace. La colère peut avoir un effet positif. Elle peut par exemple amener l’autre à se soumettre, ce qui, à court terme, peut être un gain. Elle peut l’informer de l’importance des enjeux pour nous. Elle peut d’ailleurs nous aider nous-mêmes à en prendre conscience. Cela peut être agréable d’être en colère, surtout dans le contexte où c’est sans danger et où il n’y a pas de conséquences à long terme.

Tristesse :

La tristesse survient lorsque l’on constate qu’une perte est définitive. Que ce soit suite à la perte d’un emploi, d’un amant, de son domicile suite à un désastre naturel, de la richesse, de la santé, le départ des enfants ou la retraite, l’acceptation de cette perte prend du temps. La tristesse survient souvent après une période de lutte contre la réalité de la perte, accompagnée souvent d’une combinaison de colère, d’anxiété, de culpabilité et parfois de honte, d’envie, de jalousie et d’espoir. La tristesse est un état d’inaction dans lequel une personne a abandonné l’idée de pouvoir prévenir ou restaurer la perte. La perte d’un conjoint est un des stress les plus élevés que l’on puisse subir. La vie conjugale amène chaque partenaire à devenir interdépendant, de sorte que la perte nécessite de nombreux réajustements. Elle amène la perte d’une identité sociale et la nécessité d’en reconstruire une autre. La perte d’un enfant est aussi très difficile, car elle amène la perte de plusieurs espoirs et de plusieurs plans d’avenirs. Elle amène un sentiment d’injustice face à la perte d’une vie qui commençait à peine. Elle amène aussi souvent une forte culpabilité. Une partie importante du travail du deuil est de se centrer vers le futur sans désavouer ou être amer envers le passé. Les rituels religieux ou laïcs (voir le corps, réunir les proches, l’éloge funéraire, la descente de la tombe dans le sol ou l’éparpillement des cendres) visent à aider la personne endeuillée à assimiler la réalité de la mort.

Joie :

La joie est associée à un événement positif qui permet de satisfaire ses besoins, et de vivre des expériences en accord avec ses valeurs et ses buts, vécus dans un contexte de bien-être global. L’élément essentiel associé au bonheur est l’impression de faire des progrès raisonnables vers l’atteinte des buts qui nous tiennent à cœur. Il s’agit davantage de se diriger vers un but et de bien utiliser ses ressources, que d’atteindre son objectif. Une fois le but atteint, y demeurer n’apporte pas le bonheur. Il faudra s’en fixer un autre. Ressentir une grande joie. Être fou de joie.

Dégoût :

Le dégoût est la réaction à l’ingestion ou à la proximité excessive d’un objet ou d’une idée indigeste (d’un point de vue métaphorique). La personne se découvre incapable d’accueillir ou d’intégrer cet élément qui est considéré comme toxique. La personne a une impulsion forte et souvent innée d’éviter ou de se débarrasser de l’objet offensant. Elle suscite des réactions d’évitement, de nausée et de vomissement.

Surpris :

Être étonné de quelque chose, déconcerté. Qui est sous l’effet de la surprise, de l’étonnement. Obtenu par surprise. Qui provoque l’étonnement. Un étonnement véritable survient lorsque le sujet rencontre l’inattendu et qu’à cette occasion il se met tout à coup à questionner le monde qui l’entoure. C’est donc du processus d’étonnement en situation d’action que dépend la possibilité pour le sujet d’apprendre et d’élaborer de nouvelles connaissances.

Quel apprentissage fait-on des blessures?

Lecture suggérée : L’être humain et l’ego

  • Certaines blessures émotionnelles sont plus puissantes que d’autres. Certaines durent depuis très longtemps. Tout comme d’autres disparaissent elles-mêmes. Il nous arrive même de croire que nous serons condamnés avec ces blessures pour toujours.

  • Vous devez comprendre que les émotions font parties de nos apprentissages, car elles nous transforment au fil des ans et nous permet d’évoluer.

  • Tout de la vie DÉBUTE par une émotion. Souvent cette émotion est la PEUR.

  • Il est possible de guérir ces blessures afin d’apprendre à les diminuer, même disparaitre ou simplement les transformer de façon plus positive.

  • Il est dit qu’une blessure émotionnelle serait souvent plus difficile à gérer et guérir qu’une blessure physique.

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Comment développer ton autonomie émotionnelle ?

Réponse : 

  • C’est de prendre conscience de tes blessures et de te questionner

  • C’est de renoncer à ton statut de victime

  • C’est réaliser que tes émotions inférieures affectent ton quotidien

  • C’est devenir ta priorité

  • C’est d’accepter que les autres possèdent leur propre vérité

  • C’est d’accepter que ce n’est pas l’autre qui doit changer, mais TOI

  • C’est reconnaitre si ton pardon est vrai ou est faux : ne pas pardonner pour flatter ton égo

  • C’est de rayonner l’amour autour de toi

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